Morceaux chosis

Prohom, "le miroir et moi" :

"Ne croyez pas que je ferais qu'un petit tour,
Gratuit de ce manège qui consiste en un jour,
A regarder son visage de plus en plus près,
Jusqu'à voir le personnage qui derrière s'est caché.
Je veux affiner mon regard et mon flair,
Ce petit tour devient une gigantesque affaire,
Et je paierai comme tous les autres pour ne découvrir
Qu'à ce petit jeu, rares sont ceux qui s'admirent.

Non, non, non je n'ai pas de quoi,
Frimer quand le miroir est moi,
Se regardent, je n'ai pas le choix:
Soit je me cache, soit je trouve la,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer du doigt,
Le courage de me montrer comme ça."

J'aurai aimé avoir le génie d'écrire ce texte. Se montrer du doigt est une expérience si étrange et si longue, qui fait mal, qui soulage à la fois et qui s'intensifie tant pendant les moments difficiles. Je me permet d'en parler sur le blog et vois quelquefois que ça ne plait pas forcément. Mais je veux tenter cette expérience de ne plus rien avoir à cacher pour atteindre des comportements des plus justes avec les autres. Pour que le mal aux autres si omniprésent ne soit qu'un lointain souvenir et n'handicape plus la continuité de nos chemins. Passer par l'introspection pour acquérir assez de force et d'amour pour en donner sans frein est mon chemin. Alors je vais plus loin en écrivant ma fausse gentillesse quand la crainte de ne plus être aimé se fait ressentir. J'écris mon manque d'honnêteté parfois quand je préfère maladroitement coller à ce que les autres veulent voir de moi plutôt qu'à me rapprocher de mon miroir. D'aucuns diront que ce sont les défauts de beaucoup. Certes. Cependant, même en piochant partout dans mes actes passés, je ne trouve rien qui puisse remettre en question, contrairement à d'autres relations passées, l'amour profond que je ressens pour mes proches, amis, famille, acrobates. Et quand j'oublie comment je m'appelle et le reste, c'est vers vous que je guide mes pas...

The Cranberries : Fee fi fo

"It's true what people say
God protect the ones who help themselves
In their own way"

Tout en symbole bien sûr. Au bout milieu d'un endroit désertique, un vieux canapé, posé là, qui semble avoir été abandonné ou intentionnellement posé là pour les pélerins. Celà me fait immédiatement penser aux "Cranberries" et á un morceaux d'une de leur chansons qui prend tout á coup tout son sens et me donne un indice si précieux...Aider les personnes dans le sens strict du terme est trop dur et réservé sûrement á une élite d'humains profondemment bons et altruistes. Mais pour les autres comme moi, la mission peut se situer plus en surface, en "à coups". Aider les autres dans leur propre chemin, les aiguiller, être là quand il faut. M'en est venu une apologie du chemin que je veux approfondir à mon retour. "Nos chemins" deviendra sûrement un site Web. Je retournerai sûrement à l'asso pour les aider dans leur chemin.

Zazie : Faire la musique

Si "faire la musique c'est comme faire l'amour", bien sûr, bien sûr que l'on peut apprendre beaucoup de nos comportements sexuels. Comprendre où peut nous mener le rapport avec son corps, ce que nos fantasmes cache. Surtout lorsqu'il se modifient, ça c'est assez impressionnant et on se rend compte que certaines choses évoluent...

Georges Brssens : Le parapluie

L'introspection est un chemin qui passe forcément par la remise en cause. Celle-ci est généralement négative et á parler sans cesse de mon reflexe de victimisation, j'en oublie les évoltuions déj`s apportées. J'ai déjà essayé, naturellement, de proposer un "ptit bout d'parapluie" à mes anciennes amours, avec toute la protection et tentative de rélution de leur psycho-problème que celà implique. Avec ce sentiment que lorsqu'on a trouvé les clés pour résoudre certaines choses, on peut les transmettre aux autres. Lamentables échecs. Pourquoi ? Parceque l'on ne peut pas changer profondément les autres, sans doute. La boucle ets bouclée. Ne pas essayer de trouver leur les clés, donnez juste une bonne adresse de serrurier...Aider les autres dans leur propre chemin.