Artenay - Orléans : Cap sur Tours maintenant !
Le curé (ou prêtre) polonais d'Artenay m'a cuisiné des petites saucisses pour le petit-déjeuner, déroutant! Les petits gâteaux qu'il m'a donné m'ont servi durant toute ma marche. merci à lui! Les lendemains de grosse étapes sont les plus durs. fatigue et lassitude surviennent et ont raison d'un bon rythme de marche. Mon étape à Orléans est complètement râtée. Je voulais arriver tôt pour laver mon linge, aller sur le Net, lire...Mais le temsp continue à filer comme dans mon (ex) quotidien. Et Orléans m'est beaucoup moins sympathique que la première visite, il y a quelques années. Mais le pélerinage a cet avantage unqiue de donner la possibilité de quitter une ville inhospitalière en quelques heures. Cette sensation est terriblement transcendante. Tout comme la sensation nouvelle que je ressens vis-à-vis de la nourriture. Quand je mange pendant ma marche, je sens l'énergie de la nourriture monter en moi et me donner des forces pour l'effort, tout comme l'eau. Car l'effort est là, il est même quotidien. C'est grisant tous ces km parcourus déjà...
J'tenc...oquille, Orléans ! (cathédrale)